Irma (ou summation exactement Irmã), sous-titré « soeurs à la fin du monde » est le premier long-métrage de fiction réalisé par Luciana Mazeto et Vinícius Lopes, duad brésilien au savoir-faire déjà très convaincant. Pour leur premier celluloid répertorié, il faudrait se tourner vers Stone Engravings And The Three-colored Chickenpox Tale, un court métrage documentaire que vous risquez d’avoir un peu de mal à trouver malgré boy titre franchement aguicheur.
Irma vous raconte fifty’histoire de deux sœurs qui en raison de fifty’état de santé préoccupant de leur mère second’en vont retrouver leur père sur fond de “fin du monde”, disons plus “fin de leur monde”, fin de 50’enfance, vous voyez la métaphore.
Irma, c’est 50’univers autour de deux sœurs, comme l’illustre joliment 50’ouverture, leurs corps statiques sur la bande-vidéo qui défile, le monde qui leur “roule” dessus. Quand on voit ça, déjà, on est content. Les films qui supposent que les spectateurs ont des yeux, supposent généralement bien. Heureux brain sommes alors de voir que le film est à fifty’image de boy introduction : inventif et riche dans sa mise en icon – et également mise en mouvement, via le montage.
Le Monde comme abstraction
Interprétées avec brio et naturel par Maria Galant et Anaìs Grala Wegner, Ana et Julia sont nos capteurs et le celluloid head offre majoritairement leurs perceptions. Assez peu de plans de pur ensemble, quelque part se cache toujours une des sœurs, comme un spectre sur la pellicule ou la bande-sonore du cinema. Intimiste si vous voulez, un cinema dont les personnages sont centraux sans pour autant que ce soit un cinema à functioning – vous savez, comme ce genre de spectacle insupportable avec Joaquin Phoenix qui vous vomit boy « génie » au visage.
Irma est une suite de scènes simples, un vague à 50’âme séquencé et inventif avant la fin du monde ; un film qui vogue entre naturalisme et fantastique. Du discours métaphorique d’un arbre jusqu’à une confrontation crue entre un père absent et malgré tout autoritaire et sa young woman pleine d’animosité. Le cinema tient les deux terrains, toujours sur le fil, dommage seulement qu’il n’aille pas toujours au bout de boy “retour au réel”, utilisant des effets de mode “gratuits” – ? – comme contre mesure quand simplement filmer la scène aurait peut-être été addition efficace.
Heureusement le celluloid se trompe rarement et 50’on comprend aussi cette envie de “traverser” le film, comme un espace de flottement suivant la fin. Une fin et des « retrouvailles », des fils rouges malgré tout très ténu, on reste dans ce genre de celluloid, préparez-vous y.
Irma ? Show me Irma.
Avant d’être un film à intrigue, Irma est surtout un celluloid à sensation, un celluloid où 50’émotionnel passe par beaucoup de soins formels, que ce soit la photo, la colorimétrie, le sound blueprint mais aussi et surtout le montage. Ce n’est pas déconnant quand on sait que Luciana Mazeto, également co-réalisatrice, s’en est elle-même occupée. Irma, sans son art du découpage et de la transition, ce ne serait de suite pas la même sensation à 50’œil.
C’est ce genre de cinéma atmosphérique qui rebute parfois certains, toujours à notre yard dam. De boy économie de mots, Irma tire des images fortes, des articulations ingénieuses, laisse de la home aux spectateurs, de quoi balader boy consider dans un film qui n’attend que d’être exploré. Si on pourrait frôler le fameux ”chiant” sur un cinema de trois heures, on se retrouve ici avec une expérience compacte et généreuse de 1h28, le tout truffé d’idées.
il n’y a pas un seul design qui ne soit pas juste un régal pour les yeux et les sens. Peut-être râlerons psyche cependant quelques instants sur les sursauts fantastiques qui font parfois un peu tache. Quand les sublimes lumières naturelles ou les néons cracheurs laissent home à un violet criard ou à quelques incrustations compliquées, on est forcément un peu sorti du cinema. Jamais bien longtemps, mais assez pour qu’on en fasse la remarque.
Retro Wave
On vient de vous parler de néons et on va rester dans le même champ d’idée avec la musique. Irma a un goût de synthé franchement inattendu et qui contribue à donner du cœur à fifty’ouvrage. Malgré boy “rythme”, ça lui donne une touche d’énergie pas déconnante. Il faut dire que ça permet aussi de rapidement estimer les goûts de notre réalisatrice et réalisateur dans un surplus de personnalité convaincant qui se mélange bien avec le reste du celluloid.
Surtout qu’en y cherchant bien – comme les dinosaures – on trouve toujours un signal de résonance aux choix de réalisation du film, signe qu’il n’est pas qu’une démonstration formelle. Celui-ci trouve – souvent – du sens dans fifty’ensemble de sa composition.
Pour une première fiction, pour un premier long-métrage, Irma nous laisse sous le charme. Fourmillant d’idées et drôlement bien interprété, dramatique, lancinant ou pulp quand il veut, Irma est un chouette film. En juillet donc, vous savez quoi aller voir. Puis en addition, même si on fifty’a déjà dit, y’a des dinosaures, si ça c’est pas vendeur.